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Lu dans la Nouvelle République du vendredi 24 mai 2013
A quelques jours de l'inauguration de la médiathèque (*), le spectacle offert par le point de collecte des déchets du quartier Cœur de ville n'était pas très réjouissant et les habitants avaient le sentiment d'être laissés pour compte. Joint par téléphone la Set, propriétaire et aménageur du quartier, bottait en touche : « La collecte des déchets n'est pas de notre ressort, c'est la CCET qui en a la charge. » Contrairement à ce que pensent les résidents, les collectes ont bien lieu 2 fois par semaine mais des problèmes restent à résoudre : « Nos agents collectent les déchets des containers mais en aucun cas les sacs qui se trouvent en dehors. Cette règle vaut pour tous les habitants de la CCET. De plus, cette collecte est parfois impossible à cause des véhicules garés sur les places qui nous sont nécessaires. Les habitants voient le nombre de sacs augmenter et ont l'impression qu'il n'y a pas de collecte », indique la CCET.
Autre problème à résoudre, le quartier, inachevé, ne dispose que d'un seul point de collecte pour le moment. Un second sera mis en service à la fin du chantier. Compte tenu de l'urgence, Jean-Jacques Filleul, sénateur-maire et président de la communauté de communes, a pris les choses en main : « J'ai demandé au service concerné de faire passer la Sita tous les jours, pendant un mois, afin de mesurer la réalité des besoins et de passer de 2 à 3 collectes par semaine si nécessaire. Nous allons aussi étudier la possibilité d'ajouter une colonne à chaque point de collecte. » Ce premier jeu de colonnes enterrées est en phase expérimentale, d'autres seront implantées sur le territoire.
Lors de son point-presse, Jean-Jacques Filleul a rappelé que des incivilités avaient été remarquées : « En voyant des sacs par terre, certains ne prennent pas la peine de regarder si le container est plein. Nous avons aussi constaté des dépôts sauvages. Je regrette que lors de la dernière rencontre-dialogue à laquelle les habitants du quartier ont été conviés personnellement, ils n'étaient que 2 à s'être déplacés. Nous aurions pu évoquer et chercher des solutions ensemble à ce problème. »
Source et image : http://www.lanouvellerepublique.fr/Indre-et-Loire/communes/Montlouis-sur-Loire/n/Contenus/Articles/2013/05/24/Les-abords-du-Coeur-de-ville-a-nouveau-propres-1477231
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