Sylvie Collet
Messages : 28
Date d'inscription : 09/11/2010
Age : 50
Quartier : Rochepinard
 | Sujet: Aux Sources de Soi : la newsletter de février 2011  Mar 15 Fév - 15:58 | |
| Les 5 éléments de la pensée indienne
Toutes les médecines traditionnelles font intervenir la notion d’éléments symboliques. C’est une notion particulièrement importante en Ayurvéda, car d’elle découle ce que les Indiens appellent les Dosha et que les Occidentaux ont malencontreusement baptisé les « humeurs ». Dans notre culture, ce terme renvoie à la médecine hippocratique et désigne les liquides organiques et leurs dérivés dans le corps humain. Les Dosha sont tout autre chose. Il faut comprendre leur nature, embrasser leur profondeur et leur complexité pour pénétrer vraiment dans l’univers de l’Ayurvéda.
Les Dosha constituent l’incarnation des éléments naturels en nous. Associés à la notion fondamentale d’énergie, ils sont à la base de ce que nous sommes, à la fois physiquement, mentalement et même spirituellement*.
Dans la culture indienne, les éléments ne sont pas au nombre de 4, comme dans la culture occidentale. Les Indiens en comptent 5 :
* l’Ether, ou Akasha
* l’Air, ou Vayu
* le Feu, ou Agni
* l’Eau, ou Apas
* la Terre, ou Prithivi.
Ces termes ne renvoient ni à la matière ni à la manifestation naturelle qu’ils désignent. Ces sont des concepts énergétiques. Pour l’Ayurvéda, tout est énergie ; le monde qui nous entoure, aussi bien que notre propre corps et les phénomènes qu’ils abritent.
Lorsqu’ils parlent d’Ether, les Indiens font référence à une énergie très légère, très subtile, plus éthérée encore que l’air que nous respirons. L’Ether est intouchable, il échappe à nos cinq sens, ainsi qu’à notre compréhension. C’est l’énergie de l’espace, du Cosmos.
Imaginons que l’énergie se condense. Dans un premier temps, elle va donner naissance à l’Air, une énergie encore insaisissable, invisible, mais déjà moins éthérée que la précédente puisqu’elle possède un début de densité. Nous ne pouvons pas voir l’Air ni le toucher, mais nous pouvons le respirer.
L’étape suivante est celle du Feu. Il n’échappe pas complètement à nos cinq sens, puisqu’on peut le voir, percevoir sa lumière et sa chaleur. Mais le Feu n’a pas encore de matière. Il reste insaisissable, intangible, mouvant. On ne peut pas l’attraper.
Un peu plus dense encore est l’énergie de l’Eau. Bien qu’on puisse la toucher, on ne peut le saisir et la conserver entre ses mains. Autant le Feu est une énergie légère et ascendante, autant l’Eau est une énergie lourde, descendante, à l’image du liquide qui s’infiltre dans les plus petits interstices, toujours vers le bas. L’Eau est une matière sans forme, puisqu’elle épouse celle du récipient dans lequel on la verse.
Enfin, vient la Terre. C’est l’énergie la plus dense, la plus condensée, la plus lourde, la plus solide, mais aussi la plus stable, stricte, immuable. La Terre nous rapproche de l’immobilité, de l’inertie.
Dans une prochaine newsletter, nous verrons comment ces énergies sont présentes dans nos corps.
Ayurvédiquement vôtre
Sylvie
06 62 28 42 07
www.auxsourcesdesoi.com
11 rue de la Pousterie
Rochepinard
37270 Montlouis sur Loire
*Indéniablement, l’Ayurvéda possède une dimension spirituelle. Cette notion est parfois déstabilisante pour les Occidentaux, qui ont parfois tendance à confondre spiritualité et religion. Il n’est question dans l’Ayurvéda ni de dieux ni de dogmes. La spiritualité qui imprègne la plupart des préceptes doit plutôt se comprendre comme une conscience de la Vie qui nous anime, de l’Energie qui coule en nous et nous relie à l’Univers.
| |
|
Dernières images 
S'enregistrer 