Une collecte de boutons et de cartouches d'imprimantes, pour soutenir l'artisanat à Madagascar.

Développer sur le Net le commerce des produits traditionnels malgaches, est son idée pour aider Madagascar et faire connaître sa culture.

Laura Delbosc rassemble des boutons nécessaires aux travaux de couture.
Entre Laura Delbosc et Madagascar, c'est déjà une longue histoire. Hôtesse d'accueil à la maison du Tram, la jeune tourangelle de 26 ans n'a jamais interrompu la correspondance entamée au lycée avec Elisoa Ratsimarisolo, une jeune malgache de son âge, aujourd'hui directrice d'une école de brousse.

« Ça fait dix ans, je ne la lâche pas, s'enthousiasme Laura, le début de notre correspondance m'a ouvert les yeux en me faisant découvrir un ailleurs que je n'avais pas même imaginé, les difficultés d'une réalité sociale mais aussi un pays unique, sa faune, sa flore. »
Très rapidement Laura fait parvenir quelques médicaments à sa jeune correspondance.Son émotion est palpable quand elle évoque le jour où Elisoa la remercie pour cette dizaine de sachets de Smecta qui ont sans doute sauvé la vie de sa petite soeur.
De ses nombreuses correspondances étrangères lycéennes, Laura ne conserve plus aujourd'hui que cette relation épistolaire avec Madagascar, source d'une véritable empathie que Laura a décidé de transformer en action.
En s'associant à Solidarité Madagascar Touraine, Laura, qui connaît toute la tradition de broderie et de couture malgache, nous propose de réunir des boutons, « à Madagascar, on coud énormément. J'en ai déjà récupéré une pleine boîte, des boutons un peu rigolos, en couleur... »

Un geste qui résonne comme le premier pas symbolique vers un projet personnel ambitieux : « Je suis en train de créer une entreprise de e.commerce. C'est ma réponse à la question '' Qu'est-ce-que je peux faire pour Madagascar ? '' Mon souhait est de vendre en France les produits malgaches, mon but n'est ni de faire des bénéfices ni de me rétribuer. »
Laura a besoin de 4.500 € pour le voyage et l'achat des produits (poivre, vanille, café, thé, huiles essentielles, broderies...) et lance un appel au don pour réunir le capital nécessaire de cette activité de coeur qu'elle entend mener en parallèle de son activité salariée.
Son site internet créé gracieusement par un ami, elle compte partir à Madagascar au plus tard en août. Là, c'est la maman d'Elisoa qui accueillera Laura dans son petit chez elle à Antananarivo et qui mettra la jeune Tourangelle en relation avec les récoltants et les artisans. Laura a choisi le nom de sa société : « Hatsarana, ça veut dire beauté en malgache. » Pour la beauté du geste.
Laura Delbosc, 10 rue des Martyrs, bât. 1, Joué-lès-Tours. Tél. 06.23.87.67.57.

La loi adoptée le 21 juillet dernier et relative au mécénat, précise que pour les particuliers, la déduction d'impôts sur le revenu est désormais de 60 % des sommes versées contre 50 % auparavant. Le plafond passe à 20 % du revenu imposable, contre 10 % antérieurement.

La page Facebook : Hatsarana Madagascar

Pour en savoir plus : L'action de Solidarité Madagascar Touraine
L'association Solidarité Madagascar Touraine est née en 1999 d'une volonté conjointe des aînés ruraux et du conseil d'administration de Groupama Paris-Val de Loire. Avec plus de 230 adhérents, l'association aide une ferme école et un foyer pour handicapés à Antsirabé. Par des parrainages (8 € par mois), chaque adhérent peut aider personnellement un enfant malgache dans sa scolarité. Un déplacement à Madagascar a lieu une fois par an, permettant aux adhérents (finançant eux-mêmes leur voyage) de rencontrer leur filleul. Chaque année, l'association envoie un container de 80 m 3 réunissant outillage agricole, vélos et matériel scolaire.
http://solidaritemadagascartouraine.over-blog.com
Contact : Solidarité Madagascar Touraine, Jean-Claude Bichon, tél. 06.78.91.13.57.